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En route pour le Alpes Aventure Motofestival

Les 8, 9 et 10 septembre s’est tenue la première édition du Alpes Aventure Motofestival. Tous les ingrédients étaient réunis pour faire de ce salon mon nouveau petit chouchou. Un événement consacré au voyage à moto à Barcelonnette, donc au pied de quelques unes des plus belles routes du monde… Il n’en fallait pas plus pour que je saute sur le V-Strom et trace vers le sud.

Mettre cap au sud oui, mais pas n’importe comment non plus… Vous me connaissez, il fallait que je pimente un peu la chose. Alors je quitte Paris mercredi à midi et je me catapulte jusqu’à Thonon. Après une nuit de sommeil totalement catastrophique dans un hôtel miteux, je me lève à l’aube pour attaquer la Route des Grandes Alpes. La vraie, l’unique. La légendaire. Ça faisait partie de mes plus gros fantasmes motard depuis longtemps, et le petit aperçu que j’en ai eu l’année dernière a fini de me convaincre que cette route et moi étions faits l’un pour l’autre.

Mon but est simple : avaler d’une traite la portion de Thonon à Barcelonnette. 400km de route de montagne, avec quelques uns des plus hauts cols des Alpes…

Si cette route ne te dit rien je te propose un petit cours de rattrapage, histoire de réviser les classiques ! La Route des Grandes Alpes c’est 700km de route de montagne entre Thonon et Menton, passant par 17 cols sublimes (dont les mythiques Galibier, Iseran, et Izoard entre autres). Vu que c’est une des routes touristiques les plus célèbres du monde on y croise parfois quelques petits bouchons, mais rien d’insurmontable quand on est en moto ! L’énorme avantage de cette route c’est qu’elle réussit à être à la fois magnifique, sans manquer d’hébergements ni d’endroits pour ravitailler le pilote et la machine.

La Route des Grandes Alpes est large, belle et très roulante. Et si vous me lisez régulièrement vous savez que c’est mon message codé pour vous faire comprendre que mes cales-pied ont sacrément morflé. J’attends d’atteindre le caoutchouc pour les changer… et il approche rapidement.

Je ne descends pas jusqu’à Menton mais le GPS m’annonce quand même 10h20 pour aller à Barcelonnette. Je sais pas vous mais quand je vois Tomtom me balancer l’heure d’arrivée comme ça je le prends toujours pour un défi… J’y peux rien, c’est stupide mais c’est comme ça. C’est plus fort que moi IL FAUT que j’explose l’heure d’arrivée et cette fois je me mets en tête de lui mettre 2 heures dans les dents.

Ma traversée des cols prends alors rapidement des airs de course contre la montre, même si je prends évidemment le temps de me faire de multiples fractures de la rétine sur tous ces paysages dégueulasses que recèle la Route des Grandes Alpes. Les cols et les vallées s’enchaînent mais ne se ressemblent pas. Le plaisir commence dès qu’on quitte Thonon et ne s’arrête jamais. Le col de l’Iserand est ma première grosse claque de la journée, mais mes préférés resteront sans doute les cols d’Izoard et de Vars. Pour des raisons assez différentes mais c’est dans ces deux cols que je prends le plus de plaisir.

Mon seul regret de la journée est que je ne peux pas vraiment profiter du col du Galibier. Je me retrouve à devoir gérer un accident provoqué par un motard distrait qui a renversé une cycliste. Et croyez-moi, trouver du réseau pour prévenir les secours a été un vrai défi. Heureusement je finis par m’apercevoir que quelqu’un a réussi à les joindre avant moi alors je reprends la route.

Après une journée à secouer le V-Strom dans tous les sens, j’atteins Barcelonnette en à peine 8 heures et je m’effondre de fatigue dans le parc où se déroule le Alpes Aventure Motofestival. Mais mon pari (inutile) est gagné ! Alors Tomtom, c’est qui le taulier ?

Les trois jours du Alpes Aventure Motofestival défilent à la vitesse de la lumière. Les rencontres se succèdent et ma seule vraie déception aura été de ne pas avoir passé autant de temps avec tous ceux que j’ai croisés.

Même si la météo du samedi a flingué mon programme, j’ai pu me faire plaisir sur place… Il faut absolument que je vous raconte comment je me suis retrouvé à grimper le Col de la Bonnette en pleine nuit pour aller admirer le lever de soleil à son sommet, et la ballade de 4h totalement improvisée qui s’en est suivie… Mais ça fera l’objet du prochain article. To be continued…

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