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10 erreurs à ne pas faire quand on organise une balade à moto

Cette semaine j’ai suivi un nouveau groupe pour une petite balade et disons que ça ne restera pas mon meilleur souvenir. Je ne veux pas faire ma langue de pute en crachant sur les mecs qui ont eu le courage d’organiser une balade parce que je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire, et je saluerai toujours ce genre d’initiative. Mais ça m’a donné une petite idée d’article. Je vous donne mon top 10 des erreurs à ne surtout pas faire quand on organise une balade à moto.

1 – Le point de rendez-vous introuvable et inaccessible

Quand tu rassembles des gens qui viennent d’un peu partout, le plus simple c’est évidemment de donner rendez-vous à un endroit pratique pour débuter la balade. Mais se donner rendez-vous dans un centre ville bourré de sens unique un jour de marché c’est l’exemple-même du point de rendez-vous pas pratique du tout !

A mon sens le meilleur endroit pour se donner rendez-vous est une station service. Le décor risque d’être un peu merdique si tu veux prendre une belle photo de groupe mais ça permet de s’assurer que tout le monde part avec le plein. Et surtout de pouvoir prendre un café quand on attend les retardataires. Ce qui nous mène tout droit au 2ème point…

2 – Partir avec plus d’une heure de retard

« Avant l’heure c’est pas l’heure et après l’heure c’est plus l’heure ». J’ai la chance d’avoir une mère formidable (sans doute la meilleure, sans dec’ je suis sérieux) mais c’est de trèèèès loin la personne la moins ponctuelle du monde ! Elle est TOUJOURS en retard ! Ça m’a rendu totalement fou quand j’étais ado et résultat je suis devenu totalement maniaque sur les horaires. Je DÉTESTE être en retard !

Je ne supporte pas mon retard mais je tolère plus facilement celui des autres. Sauf quand l’heure du départ est dépassée depuis longtemps et qu’un petit génie propose de faire venir son pote qui doit trouver une moto au dernier moment et faire 40 minutes de route pour venir. C’est le genre de truc qui me donne envie d’hurler. Surtout quand l’organisateur accepte.

3 – Le mauvais choix de roadbook

Éviter les grands axes c’est la base quand tu veux faire une balade moto à peu près sympa. Tout le monde est d’accord là-dessus. Sauf que pour s’éloigner des grandes villes ou les contourner je préfère de loin me taper 20 minutes de voie rapide plutôt qu’1h30 de zones à 30km/h. Personne ne rêve de faire la tournée des ronds-points et de recenser tous les stops du coin. Passer par la voie rapide est parfois la meilleure solution.

Le mauvais roadbook il prend la route et il trace tu vois, alors que le bon roadbook il prend la route et il trace ! C’est pas pareil.

Et si tu n’es pas un traceur chevronné tu pourras trouver ton bonheur sur NousMotards ou Moto Trip par exemple.

4 – Oublier le briefing

A moins de rouler toujours avec les mêmes personnes et de se comprendre sans parler, le briefing doit être une étape incontournable. Même si c’est pour une petite balade à la cool c’est toujours bien d’expliquer ce qu’on va faire et par où on va passer. Ça prend 2 minutes, pas la peine de s’embarquer dans un discours interminable !

Si certains ne connaissent pas la route c’est toujours une bonne idée d’insister sur les pièges qu’il peut y avoir. Si vos compagnons de balade n’ont pas l’habitude de rouler ensemble, ni de rouler en groupe tout court, ça peut être une bonne idée d’instaurer des règles simples pour que tout se passe pour le mieux.

5 – Se doubler à l’intérieur du cortège

Il y a bientôt deux ans j’ai participé à une balade de Noël et ça m’a convaincu d’une chose : je ne le referai plus jamais de ma vie ! Ça n’avait de balade que le nom et ça ressemblait à une course contre la montre en interfile au milieu des embouteillages. Alors que l’idée quand on roule en groupe (surtout si on est nombreux) est de former un cortège qui doit se déplacer de façon unie. Sinon c’est le bordel et ça devient même dangereux.

Et dans les groupes il y a toujours LE mec qui ne tient jamais sa place en quinconce dans le cortège. Généralement c’est aussi celui qui fait des rupteurs au feu rouge (parce que c’est cool t’as vu) et qui te colle au cul pour te faire comprendre qu’il veut prendre ta place. Il finira par te doubler au pire moment avant de se rabattre juste devant ta gueule et de piler, te forçant à l’éviter de justesse. La moindre remarque que tu pourras lui faire sera évidemment accompagnée d’un regard méprisant et d’un « bah quoi? ». Parfois il y a des coups de bottin qui se perdent…

6 – Etre trop nombreux

Ouvrir la route pour un groupe de motards c’est un job hyper compliqué. Tu dois gérer le roadbook, t’assurer que tout le monde suit et il y a le stress. A chaque fois j’ai une petite boule au ventre et je me répète sans cesse « j’espère qu’ils aiment mon roadbook », « j’espère qu’ils se font pas chier »… Bref je me prends la tête parce que je veux que tout soit parfait.

Donc mener la barque c’est compliqué mais il faut garder une chose en tête : plus il y a de motards et plus l’inertie du groupe est importante. Imagine que tu roules avec 20 motards. Quand tu freines pour entrer à 50 dans une agglomération il faut bien avoir à l’esprit que le dernier du groupe est sans doute à 1km derrière et est en train d’accélérer pour rattraper son retard. Et tu as le problème inverse en sortant d’agglo. En gros, imagine un énorme accordéon. La façon la plus simple de gérer un groupe est d’avoir un rythme le plus régulier possible.

Pour pouvoir rouler en enfilade je pense qu’il faut avoir un petit groupe. A mon petit niveau j’ai du mal à gérer un groupe de plus de 6 ou 7 motos. Sinon, pour être sûr que tout le monde suive quand on est nombreux, je pense qu’il vaut mieux opter pour le jalonnement. Un ouvreur, un fermeur, et le groupe au milieu. A tour de rôle les motards qui forment le groupe se positionnent aux intersections pour bloquer la route laisser le champ libre aux copains, et repartent en dernière position juste avant le fermeur.

7 – Mettre les piou-piou au fond

Un groupe avance toujours à la vitesse du plus lent. C’est comme ça, j’invente rien. Et pour ne pas risquer de larguer bêtement les motos les moins puissantes (petites cylindrées ou nouveaux permis bridés, les piou-piou quoi) il convient à mon avis de les placer juste derrière l’ouvreur. Mettre les motards les moins rapides en queue de cortège c’est l’assurance de les perdre à un moment ou un autre.

8 – Kylo Ren

Rien à voir avec la moto. Mais c’est l’illustration parfaite de ce qu’il ne faut pas faire quand on veut créer un Méchant aussi bad-ass que Dark Vador.

9 – Plus c’est trop long et moins c’est trop bon

Rouler en groupe est beaucoup plus fatiguant que rouler tout seul. Quand je pars rouler dans mon coin je prends beaucoup de plaisir à m’infliger des journées de 10h de roulage, mais ça ne me viendrait jamais à l’idée de prévoir un programme pareil pour un groupe de motards qui ne se connaissent pas et qui auraient des niveaux très différents. Parfois « less is more ».

10 – Lire des listes d’erreurs à ne pas faire

Tu trouveras toujours un gros malin comme moi pour te dire ne pas faire comme ci ou de faire comme ça. Ceux qui font les choses se heurtent à ceux qui pensent qu’il faudrait faire autrement, et à l’immense majorité des gens qui ne font rien. Organiser une balade pour les autres est toujours une excellente initiative.

 

28 réponses

  1. J’ai bien rigolé à la 8 (tellement vrai xD)

    Merci pour ces conseils 🙂 Je commence à avoir bien envie de rouler en groupe c’st super sympa comme initiative !

    1. Je roule la plupart du temps tout seul mais c’est surtout parce que je n’arrive pas à organiser de vraie roadtrip en groupe ! Rouler à plusieurs c’est toujours une bonne idée

  2. Moi je vois plus comme un partage d’expérience que de leçon de morale.
    Je suis d’accord avec tous les points, sauf le 6, donc voici mon expérience, ce qu’on m’a appris et mon opinion.

    Gérer un groupe de plus de 5/6 personne est impossible. Il vaut mieux faire plusieurs groupes avec à chaque fois ouvreur/fermeur. Si ce n’est pas possible, je pense qu’il vaut mieux refuser des gens.
    En théorie, il est interdit de bloquer la circulation pour laisser passer le groupe de 40 personnes. Ça nous énerve d’ailleurs quand les harley le font, non ?

    Lorsque le groupe se scinde et commence à perdre une partie, en théorie, le dernier du groupe de tête doit ralentir pour faire ralentir celui le précédent et ainsi de suite jusqu’à l’ouvreur.
    Si jamais ce n’est pas fait, le dernier du groupe de tête attend à l’intersection mais ne repart pas en dernier. Celui arrivant prendra sa place et l’autre pourra repartir.
    Si le dernier du groupe de tête est le jeune permis ou le plus lent ou la plus petite cylindrée ou plus petite autonomie, il fini dernier et on le perd la fois suivante (pour le cas plus lent, jeune permis en particulier).

    De plus, c’est à mon avis dangereux d’attendre que tout le monde passe pour repartir devant le fermeur. C’est un obstacle supplémentaire pour tous le monde et repartir correctement dans le virage de l’intersection juste devant le fermeur même si à priori le fermeur s’y attend, ça ne me semble pas être une bonne idée.

    1. Le jalonnement est une technique extrêmement simple et sécuritaire si tu le fais correctement 🙂 Après je comprends que ça énerve les gens qui attendent. C’est discutable et faut le faire avec parcimonie. On comprend facilement le mec qui s’arrête en double-file devant la boulangerie s’il ne s’arrête pas comme le dernier des gros connards, je pense que ça peut être pareil pour le jalonnement aux intersections. Tout est dans la façon de faire.

      1. J’ai roulé avec un groupe d’amis qui se retrouvent une fois par an pour 3 jours de virée : 33 motos de tous genres, Pas plus de 400 km par jour , les portions sinueuses signalées à l’avance pour que les plus chauds aillent user leurs cale-pieds avec un point d’arret pour le regroupement. (Une station ou un parking etc) . J’ai découvert le convoi en tiroir, si le groupe s’étire, le second motard s’arrête au premier changement de direction, il repart en dernière position, le troisième prend la seconde place et s’arrête à son tour pour signaler le changement de direction suivant . On se retrouve a rouler seul quelquefois mais le groupe se reconstitue une fois passées les agglomérations.

  3. Tellement vrai, et encore je suis sur que tu ne t’es pas lâché complètement, tu aurais pu parler aussi de l’organisateur avec sa GS adventure qui a une autonomie de 600 Km et qui part en vadrouille avec des Harley sportser qui font tout au plus 150 bornes en oubliant de prévoir des arrêts Essence, l’oubli de l’arrêt pipi pour les dames dans un autre endroit que le petit chemin forestier, penser également à faire une pause pour ceux qui ne peuvent pas faire plus de 45 mn de moto sans avoir une furieuse envie de fumer une clope, ou bien tout simplement parce que leur postérieur n’en peut plus (je suis sur que ça t’es déjà arrivé de passer plus de temps en pause qu’à rouler 🙂
    J’ai oublié aussi le mec qui passe son temps à critiquer l’itinéraire râlant parce qu’on est pas passé par la seule route du coin qu’il connait.
    J’aime aussi beaucoup celle où tu organise la balade où normalement il y a au moins 20 motos, que tu réserve le restau, et qu’à la fin il n’y a que 6 motos qui se présentent au point de RDV, pourquoi prévenir….
    Et puis tant d’autres…..
    Bref, je crois que cela fait au moins 2 ans que je roule tout seul du coup .

    1. Avoir un groupe homogène c’est important si tu veux sortir des itinéraires classiques. C’est vrai que quand tu roules en groupe tu te heurtes souvent à celui qui veut faire pipi, celui qui a froid et qui s’arrête pour mettre un pull mais qui finalement a trop chaud 50km plus loin, et j’en passe et des meilleures.
      Quand je roule tout seul je suis capable de m’arrêter tous les 200m pour faire des photos d’un même paysage, parce que je trouve que la vue s’améliore au fur et à mesure que tu avances. Mais en groupe impossible de faire ça.
      Chacun a sa propre vision des choses, mais je pense qu’il y a des balades qu’on ne peut faire que seul ou avec deux ou trois copains qu’on connaît par cœur. Et il y a un autre genre de balade, plus simple, qu’on peut faire en groupe plus large.

  4. Excellent ton article, perso j’aime rouler à 2 motos mais de temps en temps petit groupe de 5 à 6 motos pour faire découvrir ce que l’on fait à 2 moi c’est cela qui me plait V à tous

  5. Entièrement d’accord avec toi .
    Quelques petites remarques :
    Concernant le nombre de motos , il faut savoir qu’au delà de 20 machines , la ballade devrait être déclaré en préfecture et encadré . Pour moi , je me limite en général à 10 .
    Concernant le positionnement sur la route , il est nécessaire , quand les personnes ne sont pas habitué à expliquer au briefing le positionnement en quinconce en signalant sa sécurité .
    Enfin , lorsque je prépare une ballade , je me fais un road-book avec les numéros de route et les villages traversées pour mettre sur la sacoche réservoir (donc écrit en gros caractères) et j’en tire plusieurs de rab pour pouvoir les distribuer à ceux qui pourrait être intéressé .

    1. Bonjour
      D’où tenez vous qu’au delà de 20 motos il faut d’éclater ?
      Organisant des balades c’est un renseignement que je cherche depuis plusieurs mois sans trouver de textes réglementaires.

  6. Quoi ? Une heure de retard ? moi je serai parti depuis longtemps ;o)) Non sans dec , j’aime rouler avec mes deux trois potes que je connais bien et qui roulent comme moi , avec qui j’ai plaisir à vadrouiller et à leur faire découvrir les coins que je trouve en roulant Solo et inversement à les suivre pour découvrir leurs  » trouvailles ». Mais sortie de ça , le peu de fois ou j’ai tenté les sorties  » groupes facebook » ou « Forums » ça m’a pas plu du tout.

  7. La balade en groupe, toute une histoire.

    Déjà, il faut savoir :
    – si on part avec des gens qui ont de l’expérience ou pas, se connaissent ou pas, en résumé l’homogénéité du groupe ;
    – L’effectif du groupe ;
    – l’objectif de la sortie (paysage ou raclage de repose-pieds ?)
    – cortège ou balade ?

    Point 2 : Le retard est inaceptable en principe (sauf accident/panne bien sur), par contre il faut avoir donné un n° de portable pour pouvoir être joignable.

    Point 3 : cela rejoint le point 1, prendre un point de rdv qui n’oblige pas à prendre de la voie rapide si le groupe ne se connais pas. Voir le point 6 : c’est compliqué d’insérer un groupe sur ce genre de voie en toute sécurité et c’est facile de perdre qqun de vue et qu’il loupe la sortie.
    Si on communique les fichiers pour les GPS, ne pas oublier que chaque GPS à manière de gérer les itinéraires, que les bases de données ne sont pas identique mais que le point commun c’est qu’il feront passer par les points donnés. Il faut donc placer les points sur la route de sortie du carrefour/village, donc mettre beaucoup de points (1 à chaque carrefour s’il y a une possibilité de variante).

    Point 4 : même si on se connais bien, ne serais-ce que rappeler les grands points de l’itinéraire, qq points de passage/regroupement (points de vue, pause).

    Point 5 : ça dépend du groupe et de l’objectif. En cortège, c’est infernal, ça provoque des accoups, en balade, Le tout c’est que le doubleur le fasse correctement, cf point suivant.

    Point 6 : Je fais tous les ans un rassemblement forumiens, le but c’est de se balader. Un cortège c’est beau mais ça va un moment, on ne fait pas une balade en cortège. Au début on faisait un seul de groupe de 20-30 bécanes, on est passé à 2 puis 3 groupes. On se connais, il y a les gazafonds, les racleurs de bitume et les contemplatifs/meneurs d’enclumes.
    Du coup, on a 3 ouvreurs et 3 groupes indépendants, les gazafonds savent s’arrêter là où il faut (sommet de cols, point de vue, coin bouffe).
    On pratique plutôt la technique du chacun est responsable de celui qui est derrière. c’est souple et ça casse pas trop le rythme. L’ouvreur peut quand même suivre grosso merdo si ça suit ou s’il y a un problème. ça permet de des dépassements dans le groupe sans soucis. Par contre, s’il y a une brebis galeuse, ça pête vite donc cf point 4.
    On a rarement eu besoin de bloquer un carrefour, déjà du fait qu’un petit groupe démarre plus vite. Dans ce cas là, c’est le fermeur qui bloque le carrefour (genre passage d’un stop, d’un rond-point), la plupart du temps, on est tombé sur les gens sympas qui s’arrêtaient d’eux-même, ne pas oublier de dire merci en les libérant.

    Point 7 : Ne pas les mettre au fond ni derrière un fada. Les inciter à changer de groupe si ça ne suit pas.

    Point 10 : ça s’appelle du partage d’expérience, sachant qu’il ‘y a pas de solution unique, que parfois, il faudra adopter une formation en cortège pour traverser un gros village (des fois, les gens aiment si on n’a pas de gros bourrin spécialiste du rupteur) pour ensuite passer en mode chacun pour soit et dieu pour les autres pour la montée de col qui suit., la liaison qui suit se faisant en mode normal.

    Point 11 : bravo si vous avez tout lu.

    1. J’ai oublié de préciser. A la base, notre forum est mono modèle, mais ça n’empêchait pas d’avoir des différences dans les capacités/envie de conduite.
      Maintenant, les motos ont évolué mais l’équipe est restée

  8. Pleins de bons conseils.
    Maintenant, je me limite à 2 potes plus moi.
    Les groupes sont trop galères à gérer.
    Il y en a toujours un qui fume, un qui n’a pas le plein, celui qui a oublié son porte-monnaie (souvent le même), un qui fait le con, et un qui s’engueule avec sa miss.
    Bien sûr, tout cela est du vécu (souvent).
    Ps pour le proprio du blog, si tu vois mon adresse mail, je bosse dans le 94 et nous avons des connaissances communes. Si un pot te dis à l’occasion…
    Philippe

  9. Voilà une belle liste que je partage avec plaisir !
    J’ai testé tout ça ou presque, depuis les troupeaux de 50 bécanes qui bloquent les entrées d’autoroute pour que tout le monde arrive à suivre jusqu’au duo de motos qui ne sait jamais où il va tourner à chaque carrefour.
    Je suis probablement un ours solitaire mal léché mais j’ai fini par décider que rouler seul c’est quand même bien plus simple.
    En plus je pars quand je veux, si je veux, où je veux.
    Bon, j’avoue, rouler avec des potes – des vrais – ça me manque aussi. Parfois c’est quand même bien de partager des moments de bécane sympas.
    Faut que je me soigne Docteur ?

  10. Je valide.
    Juste un bémol avec le jalonnement que j’ai déjà expérimenté: d’abord il est formellement interdit de bloquer un carrefour sauf si t’es gendarme. Et pour cause: c’est dangereux!
    Si comme moi tu te dis « soit, je le fais quand même parce qu’on me le demande », ça implique que chaque motard qui compose le groupe est en capacité de s’arrêter complètement à n’importe quel endroit et d’y rester en équilibre pendant les longues minutes.
    Moi qui évite de m’arrêter complètement à un carrefour quand il est en devers, j’atteste que j’ai prié tout un week end pour qu’à chaque fois que c’était mon tour de « protéger » les copains, je ne me vautre pas au milieu de la route… Breeef!
    Mais, j’en conviens, c’est sans doute moins dangereux que celui qui bloque remonte à toute berzingue tout le cortège pour aller bloquer le carrefour suivant, une technique pourtant beaucoup plus usitée parce qu’on fait alors appel qu’aux bons rouleurs (et qui en ont une grosse…).
    Je pense que la règle « tu es responsable de celui qui te suit » est encore le mieux. Il ne suit plus, tu ralentis, jusqu’à t’arrêter en sécurité sur le côté si nécessaire, celui qui est devant toi voit que tu ne suis plus, il fait donc de même et tout le groupe ralentira ou s’arrêtera de fait si besoin. Communiquer le road prévu aux participants, les coordonnées…
    Le petit groupe 4 à 6 motos est le plus confort, jusqu’à 8 ça marche, au delà de 10 ça devient chiant pour tout le monde.

  11. Trop top, merci pour toutes ces recommandations du feu de dieu…J débute tout juste dans l’organisation de balade avec un groupe où récemment, à 12 bécanes, on a fait du n’importe quoi en terme d’organisation…mais comment satisfaire l’estomac de ceux qui roulent fort, ceux qui sont en mode promenade? Alors que nous kiffons notre pluralité…??

    1. Je choisis de faire des groupes uniformes, mais je n’oublie pas la fable du lièvre et de la tortue…
      12 motos c’est trop à mes yeux.

  12. La technologie nous aide bien aussi. Quand on organise des balades, si on ne connait pas tous les participants, les ouvreurs/fermeurs sont souvent, pour ne pas dire toujours identifiés. Si chacun est équipé d’un intercom, cela facilite grandement la « surveillance des arrières ».
    Un point aussi lors du briefing est de rappeler que chacun est responsable de sa conduite. On marque le stop, on s’arrête au feu (éventuellement en klaxonnant pour prévenir le prédécesseur.

  13. Pour toutes les explications ci-dessus,je ne roule plus en groupe, j’ai donné !
    J’ ai été organisateur, c’est pas mal de boulot , là aussi il y avait des mécontents alors que tu t’es décarcassé.
    Donc nous roulons dans notre coin, maintenant

  14. Hello
    Je confirme quant au roulage en groupe.J’ ai retrouvé tout ce que j’ai pu voir , subir.
    Maintenant nous roulons avec 2 couples d’amis maxi et nous avons les mêmes roulages pratiquement.
    La balade en groupe induit un comportement d’ovin ; si l’un franchi un feu, une ligne blanche..Le reste suis !

  15. C est pour ça que legroupe de moto que j ai cree je veux pas depasser 10 motos pnus conviviale plus securisant tu peux surveiller et perd personne .

    1. Je te comprends. Récemment j’ai guidé un groupe de 6 et les différences d’expérience/cylindrée/etc étaient trop importantes pour que ce soit plaisant

  16. bonjour, un beau résumé des bonnes raisons pour lesquelles je roule seul avec ma passagère depuis plus de 40 ans

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